Bébés éléphants

Un bébé éléphant 


Vendredi 30 novembre 2018

Ce soir sur la clavier de l’ordi et je prends de petites décharge électrique ce qui est fort désagréable mais ça m’est arrivé souvent dans ce pays. Véro me conseille de fonctionner avec la batterie et ça va beaucoup mieux.
L’hôtel un peu nul, pas de Wifi même sur la terrasse, la bouffe super dégueulasse, environnement ukrainien pas très sympathique.
La nuit s’est passée malgré tout  et sans moustique ce qui est le principal.
Ce matin petit déjeuner copieux si on aime le sri lankais et beaucoup de fruits quand même.
La note elle, est salée par rapport à notre attente sur Booking c’était 17€ pour les deux chambres et sur la confirmation booking c’était passé à 49$. Évidemment je n’étais pas allé aussi loin dans la message de confirmation, n’ayant lu que le début qui confirmait et ça me suffisait. Grosse surprise et puis surtout déception parce qu’à ce prix-là on aurait pu avoir quelque chose de mieux.
On prend la route, mais ce matin un camion s’est renversé et l’on ne peut pas rejoindre directement le route de Tangalle. On fait un détour qui nous met quand même dans la bonne direction.
On se fie toujours à Google pour la direction bien que je connaisse parfaitement la route pour l’avoir faite beaucoup de fois dans les deux sens. Mais Google nous indique un raccourci qui fait comme un triangle et nous permet de gagner quelques km. On suit donc Google et l’on constate que la route proposée est belle mais envahie par une noria de camions de chantier dans les deux sens, qui transportent dans un sens vraisemblablement des pierres pour la construction de l’autoroute qui devrait relier Matara à Hambamtota.
Puis direction à droite une toute petite mi-piste mi-route de campagne pour gagner Embalapitiya. On croise ou plutôt ce sont eux qui nous croisent en coupant la route devant nous quantité de varans toujours nonchalants et un beau serpent d’un mètre cinquante, plus craintif. Trous, chaussée défoncée mais on arrive à rejoindre la route d’Embilipitiya.
Direction le Nord pour Uduwalawa.
On arrive vers midi au guest house et la surprise est bonne. Une vraie maison sri lankaise avec une maman adorable et un fils prévenant.
On nous montre une suite de deux chambres avec une salle de bain, mais comme on a retenu deux chambres il y en a une autre pour Maria avec salle de bain. Pour nous trois on a 7 couchages et 2 salles de bain. Clim dans les deux chambres, sanitaires super propres.
On est heureux et presque soulagés de trouver quelque chose de normal et moins arnaque qu’hier. J’ai vérifié la confirmation et ça correspond bien à ce que j’avais lu sur Booking.
Le fils nous conduit dans un petit restaurant.
Puis on revient au guest pour attendre l’heure de nourrissage des éléphanteaux de moins de cinq ans.
On y va perchés dans un super 4/4Range Rover de sept places suspendues très au-dessus de la cabine du conducteur. Ils sont passés à une autre étape, il n’y a plus les vieilles Jeeps d’un autre âge, ni les Defender de la guerre.
A Éléphant transit home, tout est bien organisé pour que les spectateurs ne dérangent pas les animaux pendant leur repas.
Il y a 40 éléphanteaux et c’est toujours un spectacle merveilleux. Ils viennent par 3 ou 4 pour avoir leur biberon de lait. Ils se précipitent vers le mur derrière lequel les gens chargés de leurs soins se tiennent en leur tendant un grand tube en plastique au bout duquel, de leur côté, un entonnoir permet de verser le lait.
Puis lorsqu’ils ont eu leur dose ils viennent vers nous les spectateurs pour manger des bambous coupés et posés sur le sol.
Devant la biberonnerie c’est toujours de la précipitation pour boire vite, ce sont les barrissements de ceux qui s’estiment lésés ou qui veulent passer les premiers.
Certains de ceux qui ont bu font semblant de s’en aller comme le leur demande le gardien, puis doucement avec précaution ils font demi-tour et essayent de se joindre à un autre groupe d’arrivants. Le gardien les renvoie, mais ils recommencent. C’est presqu’un numéro de clowns.
Puis il y les malades deux petits dont un a une maladie de peau, ils sont pris à part et éloignés du groupe pour recevoir leurs soins.
Une demi-heure après tout est terminé, mais tout recommencera très vite car ils sont nourris toutes les 3 heures et l’on peut assister au spectacle dès 9h du matin.
On revient au guest prendre la voiture car nous voulons faire des courses pour faire quelques cadeaux à des amis que nous allons rencontrer dimanche matin du côté de Rakwana. Il y a un Keells juste à l’entrée de la ville. C’est comme un Intermarché ou un SuperU. On y trouve tout ce qu’on cherche et à la fin on s’achète des glaces pour se faire plaisir.
Je remarque qu’il y a un autre grand magasin de l’autre côté de la rue qu’on pourrait plus qualifiée d’avenue compte tenu de sa largeur. Par mégarde je le montre aux filles, avec la fatigue on commet parfois des erreurs…
Elles y vont. L’intérêt de ces magasins c’est qu’ils ont prévu des sièges pour les Messieurs. J’ai donc pu m’asseoir et attendre.
Finalement à la caisse la note était raisonnable.
Retour au guest. Tout marche toujours, on en revient pas. Le repas est prévu pour 19h. 
Repas sans commentaire voir les photos.





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