Brief Garden
Mardi 27 novembre 2018
Hier, comme dit Véro, neutralisés sur tous les plans.
Ce matin j’ai perdu mes lunettes de soleil. Elles étaient
restées dans la voiture.
Départ pour Brief Garden dont on finit par connaître toutes
l’histoire car depuis 1992 on y va régulièrement. En 92 Bewis Bawa est mort
juste après notre passage, comme quoi on peut être dangereux.
C’est toujours un émerveillement devant cette jungle
disciplinée. L’émerveillement s’atténue lorsque la jungle qui nous entoure nous
rappelle en nous imprégnant de son humidité que nous sommes dans une serre
naturelle. C’est beau et épuisant à la fois.
L’intérieur de la maison magnifique lui aussi, c’est une
maison d’artiste. Mais l’atmosphère est tellement étouffante qu’il nous semble
manquer d’air. C’est un lieu où l’on vient et d’où l’on ne repart que
difficilement et d’où l’on repart aussi volontiers pour retrouver un air plus
rafraichissant.
Déjeuner à Bentota. Le truc des beaufs.
Les hôtels coincés entre les murs qui les protègent de la
voie ferrée et l’océan.
On trouve un restau perché justement au-dessus de la voie
ferrée. Tout le temps du repas j’attendais un train pour filmer le passage du
train de la table où nous mangions. En vain.
A peine dans la voiture un train passe.
Direction Ambalangoda pour aller voir le petit temple de Galagoda
qui protège le Bouddha couché le plus grand d’Asie d’après la pub. Mais comme
je ne vois pas beaucoup d’autres bouddhas couchés ailleurs qu’en Asie, je pense
qu’on peut dire sans trop se tromper le plus grand du monde.
Le débat est de savoir s’il est endormi ou mort. Je pense
quant à moi que le léger décalage de ses pieds montre comme une rupture de
l’harmonie, c’est à dire qu’il est mort. On peut en discuter.
Retour à la maison, pas d’électricité depuis ce matin.
Bain.
L’électricité revient vers 19h.
Véro commande des repas au restaurant Sanekevin pas très
loin de la maison et ils ne comprennent rien Véro doit faire appel à Deepika.
On se souvient maintenant qu’ils prennent des commandes par téléphone mais
qu’ils ne comprennent rien au téléphone.
Ce soit on a droit à 3 bières une chacun parce qu’hier soir
on est rentré beaucoup trop tard et que jeudi on part. Si on ne les boit pas
ils risquent cette fois, de nous les perdre mais pleines.
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