Kalum et de la paix

Madu ganga

Lundi 10 décembre 2018 

Ce matin réveil à 6h30 puis départ pour Balatipiya pour une balade sur la rivière Madu qui s’étale en un immense lac avant de se jeter dans l’océan.
Véro appelle le batelier qui doit nous emmener, apparemment il ne parle que cingalais il raccroche et éteint son téléphone.
Heureusement on connaît bien le coin et on arrive au point de départ.
Les gens présents nous disent que Kalum (et de la paix, pour Véro), hier soir était complétement bourré. Eux aussi n’arrivent pas à le joindre, mais nous disent qu’il arrive.
En effet notre Kalum arrive, sec et les yeux vitreux de l’alcoolique chronique. On n’est pas sûr que ce matin tout soit bien passé.
On part sans gilets alors que c’est obligatoire, c’est une belle balade sur l’eau et chaque fois que Kalum voit un oiseau il nous crie bird, ou Martin fischer car il se pique aussi de parler français. Il nous fait passer sous la mangrove et comme on lui a dit qu’on connaissait déjà cette balade, il veut nous faire passer par des endroits à lui et nous dit que là c’est sûr pour nous c’est « first time ». On n’oppose pas de résistance à ses propos d’ivrogne sauf quand il veut faire monter Maria sur une branche pour faire une photo. Il est un peu déçu car vraisemblablement tous les autres touristes doivent s’exécuter. Ensuite il nous propose de conduire le bateau et l’on refuse. Il ne nous comprend pas bien.
Évidemment il nous débarque chez des potes à lui qui nous font un didacticiel en réel sur la cannelle, culture, épluchure, bâtons, gâteaux, poudre, huile pour les maux de tête et même tous les maux. Cinq minutes chrono. Didacticiel sur le tressage des feuilles des branches de palmier, 2mn chrono et on passe à la partie pour laquelle on nous a amenés, vente des bâtons de cannelle gâteau, de la poudre, de l’huile. Véro prend de la poudre parce qu’elle sait par expérience que ce n’est pas facile à trouver. C’est le double du prix, arnaque au touriste plus commission pour le batelier qui a soif.
On revient puisque maintenant on ne peut plus rien nous soutirer. Je donne quand même 200 roupies au batelier pour la soif à venir.
Retour à Ambalangoda, petit dèj.
Bain vagues importantes.
Courses à Ambalangoda.
Préparation du repas à cause des tiger crevettes données par la femme du pêcheur.
Puis Sudath vient pour nous dire qu’il y a une bosse au niveau de la porte avant droite sur le montant qui tient le pare-brise.
Sur le coup je ne comprends pas. Puis je réalise que dans le parking couvert du photographe il y avait un gros véhicule garé tout prêt de la voiture sur la droite et j’ai même eu de la peine à entrer. Je suis garé en marche avant et  lui lorsqu’il est arrivé s’est garé en marche arrière, il n’est pas invraisemblable que son arrière soit venu s’appuyer sur le montant. Sudath est formel, il examine la voiture sous toutes ses coutures dès que je la gare devant chez lui et il me dit cette bosse n’est là que depuis aujourd’hui. Ici il est impossible d’avoir une voiture sale ou cabossée ; ce serait avoir un mépris total pour ceux qui ne peuvent se payer ce type de véhicule. Il faut savoir tenir son rang.
Visite chez le carrossier il faut lui laisser la voiture deux jours pour redresser et repeindre. On n’a plus le temps Sudath propose de l’apporter vendredi matin puisqu’on part et de louer la voiture un jour de plus le samedi et ainsi rendre une voiture propre comme dirait Gino mon garagiste de Launaguet. La réparation va coûter 7500 roupies soit 35€ et un jour de location de plus 2500€ soit 12,50€. Je vais m’en tirer pour moins de 50€, là ou en France il n’y aurait eu qu’une solution changer la portière.
Ce soit on va dîner à Hikkaduwa pour manger une pizza et aussi pour faire les magasins dédiés spécialement aux touristes.
8h30 Sudath nous appelle affolé au téléphone car il va se coucher et qu’il ne peut pas fermer la porte d’accès à la propriété. On revient vite, il dort déjà, mais je comprends comment avec des barres horizontales, il ferme son portail.
Douche.
Dodo.














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