Snorkeling et pierres
Hikkaduwa |
Mardi 11 décembre
2018
On a tous bien dormi. On dort tous de mieux en mieux. Le but
étant atteint, l’anxiété et le stress du début s’estompent.
Petit dèj.
Bain.
Maria a envie de faire du snorkeling, direction Hikkaduwa.
Tous les deux on passe un bon moment la tête dans l’eau et
les fesses à l’air. Un guide nous montre les différents poissons. Une murène
frôle Maria et va se réfugier dans son trou, je ne vois plus que sa tête qui
dépasse. Dans un autre trou une sorte d’oursin géant dont on ne voit que les
piques. Des bancs de poissons par centaines nous frôlent. Cette extraordinaire
souplesse de leur danse s’oppose à la raideur de leurs écailles lorsqu’on les
touche.
On passe un bon moment.
Véro nous attend et a fait des photos sur la plage.
C’est la plage d’Hikkaduwa tout au début en venant du nord,
la préférée des pédophiles et des enfants.
On déjeune au « Blue Note ». En 2005 c’était
modeste et déjà bien, c’est devenu luxueux. La patronne cingalaise qui a épousé
un Allemand est toujours là et reconnaît Véro. C’est le patron un ancien bab
qui a créé cette affaire.
On y avait trouvé refuge lorsqu’on avait traduit notre ami
Ranjith devant le tribunal pour détournement de fonds d’aide aux victimes du
Tsunami.
C’est toujours notre ami. De tous les détournements, nous
étions les seuls à ne pas avoir accepté cela, les autres ont pris l’argent en
toute impunité. Nous n’avons pas gagné le procès, ici nous sommes rien et son
beau-frère était un des plus grands avocats de Colombo. Il avait fait le
déplacement. On leur avait foutu la trouille, c’est déjà ça. Et notre
détermination a fait que Ranjith ne nous en a jamais voulu.
On prend notre repas en regardant les surfeurs.
Un coup de file du grossiste de Galle nous dit que
notre commande est prête.
Les filles à nouveau sont plongées dans toutes les pierres
semi-précieuses qu’il déballe encore car il a des nouveautés notamment des topazes de toute
beauté. Il faut que l’on revienne demain à 17h. Je lui dis que cette fois je
vais revenir seul car à chaque fois ça me coûte trop cher. Sur le coup il ne
comprend pas, puis éclate de rire.
Il demande a Véro comment on a fait pour le trouver. Véro
lui explique qu’on connaissait déjà cette possibilité et nous savions qu’il ne
fallait pas aller au Fort, ni dans la ville cingalaise, et quand nous avons vu
sur google map une bijouterie dans ce secteur on savait qu’il y avait des
chances pour que ce soit un grossiste, parce qu’aucun client, touriste ou
cingalais, ne pouvait venir ici pour acheter des bijoux.
Au retour on s’arrête au Light House boire un jus de fruit,
c’est un très bel hôtel, 400€ la nuit. On vient juste pour le fun et montrer à
Maria ce bel endroit, dont l’accès grâce à nos têtes, est libre.
Avec la nuit noire retour à Ambalangoda. Pour rouler de nuit
la technique sri lankaise est simple, tu te mets plein phare et tu roules sans
te poser de question. Tout le monde s’aveugle, donc tout le monde ralenti, sauf
les bus bien sûr qui eux voient la route de haut.
Dîner avec les reste d’hier, plus une omelette, plus un
yaourt, plus une banane et des mangues délicieuses.
Douche.
Dodo.
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