L'arrivée

La plage devant la maison. 



Mardi 20 novembre 2018 

On est arrivée ce matin vers 4h.
Le vol s’est bien passé. La compagnie KLM nous a fait bonne impression avec une hôtesse très prévenante.
Véro et Maria on fait un bon gros somme et regardé des films.
L’avion moderne un 787 je crois était équipé de grands écrans tactiles très pratiques
A l’aéroport tout n’était que formalité. Trouver les cartes SIM chez Dialog ça a pris du temps, mais on est bien équipés.
Le taxi a pris l’Express Way qui était en construction en 2010 lorsque nous avons quitté le Sri Lanka pour aller en Inde.

Ambalangoda
Rien n’a vraiment changé depuis l’accès à la maison en bordure de route, près de l’épicerie des parents qui a été reprise par le frère de S.
Le petit passage entre les maisons comme un gang indonésien, la porte d’entrée est maintenant côté plage.
Comme dit Véro c’est différent mais c’est toujours ma maison.
On ne voit rien tout est noir, on entend l’océan qui rugit et roule sans violence le sable, de ses vagues puissantes.
Vite on se couche.
On a mis la clim.
Le froid me réveille, je vois qu’il fait jour. Je ne veux pas me rendormir, je suis impatient de revoir ce que nous avons quitté il y a 8 ans.
Je sors le spectacle est tellement beau. Je ne me souvenais pas d’une telle beauté, oublié, occulté, certainement pour ne pas avoir de regret.
S et sa femme D sont là. Ils n’ont pas changé. Ils sont un peu émus et moi aussi.
En sarong comme les pêcheurs qui mettent un bateau à l’eau je marche sur la plage. Je me dirige vers eux. Un pêcheur se détache du bateau et me salue avec respect. Il me reconnaît et je le reconnais aussi c’est le pêcheur à qui nous avions acheté un bateau suite au tsunami de 2004. Il me demande si Véro est là et si « Inoka » est là. Je réalise que tout le monde nous attend. Même les filles de S demandent depuis deux jours quand nous arrivons.
Le ciel est magnifique. Des nuages qui laissent passer la lumière du soleil qui se lève, jaune, rose, blanc, gris. La lumière arrive comme une vague et atténue déjà toute cette beauté matinale.
Rien n’a changé, sauf un bâtiment en forme de phare a été construit. Il est horrible mais suffisamment en retrait pour ne pas dénaturer le spectacle. Pour l’instant c’est tout ce que je remarque, parce  que cequi est important ce sont les pêcheurs et ils sont là, c’est leur plage sur laquelle nous nous étions installés.
Les pêcheurs chargent le bateau, de sacs de filets, de bonbonnes, notre ami pêcheur m’a dit qu’il partait pour la journée et qu’ils reviendraient ce soir.
Je reviens prendre le Caméscope.
Véro se réveille et elle aussi découvre avec émotion S et D. Elle prend son appareil. Je regarde l’heure il est 6h30 et j’ai l’impression que la vie a déjà commencé depuis longtemps.
Films, photos et on revient se faire un café. On mange des petites bananes et D nous apporte des crêpes pour manger avec.
Il est 7h et l’on va se baigner.
Réapprendre à gérer les vagues et leur puissance mais en cette saison le fond plat se prolonge et l’on ne perd pas pieds.
Douche, on s’installe, on attend le petit déjeuner et on attend que Maria se réveille. 
Copieux petit déjeuner.
Tartines beurre confiture, pancakes, papaye, ananas, bananes toujours aussi bonnes.
On renonce aux œufs qui nous sont proposés.
Tout le monde veut voir Maria, de la mamie à la plus jeune des filles. Une nièce de S que l’on revoit, elle 21 ans, 13 ans quand on est parti. Elle aussi nous reconnaît
S nous emmène pour louer une voiture une Suzuki automatique Wagon R Hybrid.
On part faire des courses. Après avoir enlevé la bâche que S à déjà mise dessus pour la protéger de la pollution.
Pour la voiture ça se passe pas trop mal. Il faut mettre les rétros extérieurs avant de démarrer et les enlever quand on s’arrête, ce n’est pas automatique. Ensuite il faut enlever au pied gauche le frein à main qui est une sécurité supplémentaire à la position parking. Puis il faut appuyer avec le pied droit sur le frein à pied pour qu’elle démarre. La clé ne sert qu’à ouvrir ou fermer la voiture. La voiture a un start and stop ce doit être ça le côté hybrid car pour le reste il ne faut mettre que de l’essence.
On va d’abord chez un bijoutier car avec la location de la voiture pour 5 jours il manque un peu d’argent pour les courses. J’ai dit au loueur que si au bout de 5 jour la voiture se comportait bien et si je m’apercevais que ma conduite était sans danger, je la lui louerai pour plus de temps.
Le monnaie changeur est un bijoutier ce qui est normal ici, souvent des musulmans d’une honnêteté à toute épreuve.
Un magasin de chaussures pour qu’on achète tous des tongs pour marcher sur la terrasse et plus tard dans les salles de bain des hôtels où nous irons.
Puis un magasin bazar pour trouver un sac pour Maria. Elle trouve un petit sac à dos qui lui convient.
On part pour aller chez Ranjit afin de le saluer. Ranjit c’est une connaissance depuis 1992 et nous avons travaillé avec lui lors du tsunami. Roublard et gauchiste mais aussi terriblement attachant. Chaque année il nous appelait pour savoir quand nous allions revenir au Sri Lanka. C’était le seul.
On est bloqué dans la rue du marché qui se croise avec la rue du poissons. Cohue totale. La rue est accessible dans les deux sens mais là tout le monde va dans le même sens. On suit même si ça nous éloigne un peu de notre destination.
Je reviens sur la grande route et on prend la direction de Colombo car je connais la rue qui mène chez Ranjit au Sumudu Guest House.
On se gare devant le portail et on entre c’est son fils Umesh que l’on voit en premier et il fixe Véro comme s’il la connaissait et ne la reconnaissait pas. La dernière fois qu’il nous a vus en 2010 il avait 14 ans.
Véro lui dit je suis Véronique et avant qu’il ait eu le temps de répondre on entend à l’intérieur de la maison sa mère Nalini, qui crie de joie Véronique. C’est ce qu’on peut appeler un accueil chaleureux.
Umesh et sa mère nous informe que Ranjit est hospitalisé à Balapitya pour une pneumonie.
Ils nous propose un thé et Umesh par porter le repas à l’hôpital à son père. A l’hôpital dès que Ranjit sait que Véronique est là il l’appelle au téléphone pour s’assurer que nous nous verrons bien. Je pense que la triste Nalini est réconforté maintenant elle sait que Ranjit va vouloir s’en sortir ne serait-ce que pour revoir Véro et Maria. Moi pour Ranjit je suis PIASER une distance qu’il tient à marquer mais qui ne me dérange pas.
Après le thé on revient par la route de la plage. Là où le tsunami avait tout rasé, tout est reconstruit au même endroit dans l’attente de la prochaine vague.
On décide d’aller déjeuner à Hikaduwa qui est la ville des touristes bab puis bobo maintenant et ce depuis les années 70.
Un petit restau en sur -plomb de la plage, les embruns viennent jusque dans notre assiette de fried noodles. Que des occidentaux sur la plage ce matin alors que sur la nôtre que des indigènes à part moi.
On marche un peu pour trouver un super marché pour ce soir afin de ne pas reprendre la voiture à la nuit.
On s’arrête à petit temple sur une île. L’architecture de ce temple fait penser aux temples balinais.
On entre on bâche la voiture, très important.
Les filles lisent pendant que je rédige, puis on marche sur la plage puis on se baigne. C’est délicieux. On est mardi à peine une journée depuis notre départ.
C’est extraordinaire je reconnais que nulle part en Inde on a trouvé des lieux pareils proches du paradis.
C’est vraiment très beau.
Puis le soir arrive rapidement 18h, c’est la nuit. Il faut se lever tôt pour que les journées valent la peine. Véro décide demain réveil à 6h pour aller les voir les pêcheurs au départ.
Ce soir riz et soja texturé au lait de coco pour ne pas avoir à ressortir. Mangue et banane au dessert.
Tout ça était très bon.
Vaisselle.

8h on commence à penser à aller dormir pour se lever tôt demain.





















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