Un jour difficile à nommer

Sunset devant chez nous. 


Jeudi  22 novembre 2018

Lever de bonne heure et de bonheur, Véro ne dort plus.
7h les pêcheurs de la plage ont entrepris de tirer un énorme filet qu’ils sont allés placer aux loin tôt ce matin certainement.
C’est le principe du chalut à pied et à la main.
A chaque extrémité de la plage chaque groupe tire vers lui le filet.
Cela ne se fait pas dans le désordre car il faut arriver à un endroit précis de la plage, à peu près au milieu avec un homme d’un point à un autre pour donner ses instructions.
Petit à petit les deux groupes se rapprochent en suivant les commandes du responsable.
Au fur et à mesure que le filet approche, des curieux, des connaisseurs arrivent sur la plage approchent du lieu ou le filet va sortir de l’eau avec sa pêche.
Dès que la poche à poissons sort de l’eau, c’est l’attroupement pour apprécier le résultat.
Personnellement je trouve toujours cela un peu pauvre pour tant d’efforts effectués par tant de monde.
Mais chacun semble content.

Petit déjeuner.
Bain, la journée s’annonce magnifique pour le soleil et pour la chaleur qui monte déjà environ à 33°.

Départ pour Colombo. On emprunte l’ExpressRoad. Vitesse limité à 100km/h. C’est rapide pour le Sri Lankais ordinaire et pour la voiture sri lankaise ordinaire. Il n’y a pas beaucoup de monde et l’on fait une bonne partie du trajet sur  la voie de droite.

Mount Lavinia
Nos amis ne sont pas particulièrement heureux de nous revoir. On s’est connu en 1985 et on ne s’est pas revus depuis 1992.
Pas  de thé, pas de fan, on crève de chaud,  c’est impensable pour un hôte sri lankais sauf s’il a envie de vous faire partir.
On ne leur a pas apporté de petit cadeau non plus.

On repart donc après cette visite mi-figue mi-raisin. On va rester en contact par téléphone.

Retour. Déjeuner dans une petite boulangerie restau qu’on connaissait bien dans les années 2009, 2010. La boutique n’a pas changé.
On rentre vite parce que S a des soucis avec une maison.

Bain du soir bien que le ciel se laisse prendre par des nuages, tonnerre sur l’intérieur des terres mais horizon dégagé promesse d’un beau coucher de soleil.
Je me laisse prendre par le courant mais je m’en suis vite rendu compte et en nageant un peu fort avec la vague je me suis retrouvé sur mes pieds pour attendre Véro et Maria qui rentraient.
Quoiqu’il en soit ce bain a été réparateur pour effacer la fatigue de  cette journée difficile.




















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