Dernière soirée et mariés sur la plage

Les mariés de la plage

Jeudi 13 décembre 2018 : Ambalangoda

Toujours une nuit apaisée.
Petit dèj et bain.
La masseuse pour Maria ne vient pas. On a du mal se faire comprendre hier ou quelque chose est intervenu qui l’a empêchée de venir.
On va faire des dernières courses à Ambalangoda au Food City. On ne trouve pas une commande de thé formulée par des amis. La marque n’est pas dans les rayons.
On revient à la maison.
Aujourd’hui c’est une journée différente, c’est le dernier jour, demain on part à 9 heure du matin pour Colombo, courses à Odel pour les filles, puis un petit hôtel près de l’aéroport.
Très heureux d’apprendre par internet qu’une grève est en cours à l’aéroport de Blagnac. En cumulant avec les gilets jaunes on mettra peut-être plus de temps pour rentrer chez nous que pour faire Colombo-Toulouse.
On retourne déjeuner à Ambalangoda.
Dès notre arrivée les moustiques assaillent Maria. J’ai le tort de commander du poisson frit. Dès la commande prise, un employé part pour le marché au poisson qui est deux pas, acheter un poisson pour ce client casse-pied parce qu’au bord de la mer on ne prévoit pas qu’un client puisse demander du poisson. Véro n’est pas mieux avec son chicken cordon bleu, du moins c’est sa traduction. Maria s’en tire mieux et n’attend qu’une demi-heure pour avoir son repas tandis que Véro et moi on attend une heure. A la fin ce n’est pas si mauvais.
Retour à la maison avec immédiatement une grosse activité dans la préparation des valises pour demain.
Trempés de sueur et étouffant de moiteur on file tous à l’eau pour un dernier bain. Les vagues font un effort pour nous dire au-revoir et les uns comme les autres on est obligé de s’incliner devant leur puissance et leur hauteur en plongeant dedans.
A la sortie grosse toilette pour chacun, pour être beau pour vous retrouver épilation et rasage le grand jeu.
Véro a envie de faire un dernier tour sur la plage tandis que Maria reste sur la terrasse.
Au bout de la plage il y a des joueurs de volley-ball et dans l’hôtel juste sur le bord un mariage. Évidemment on va voir. On sait qu’en tant qu’étranger on sera les bienvenus. En plus parmi les invités du mariage on reconnaît Shavi, vous savez le fils de Budha Siri et le frère d’Atchini.
Il est content de nous voir, en fait il est toujours content de nous voir car ça doit le sortir d’une vie ennuyeuse malgré sa passion pour la musique.
En fait c’est pas un mariage, c’est pas le coming home c’est à dire le retour après la nuit de noce. C’est un troisième truc qui nous échappe et les explications de Shavi ne sont pas très claires. Véro pense que c’est quand même après le mariage car pour les photos les mariés avait le droit d’approcher leurs lèvres jusqu’à une distance tout à fait respectueuse lors des prises de vue sur la plage. Le marié a même eu le droit de faire un bisou sur le front de la mariée, c’est vous dire si c’était chaud, on en était presque gênés.
Véro prend des photos de la mariée, alors le photographe de la mariée nous prend en photo, juste revanche.
Shavi raconte à tout le monde qu’après le tsunami on les a aidé à s’en sortir. On les a aidés mais on ne pensait pas que c’était aussi important, comme quoi des fois, on fait chose s’en se rendre compte  du bien ou du mal que ces actions peuvent faire.
Il fait nuit.
Ce soir c’est Deepika qui nous fait le repas. Calamars pour dix et on est trois et Maria n’en mange pas. J’en mange jusqu’à sentir les derniers se tasser au fond de ma gorge. Je veux faire plaisir à Deepika, c’est un peu héroïque.
Dernière mangue du  soir.
Ce soir pas de douche on est déjà récurés.
Au revoir au prochain voyage. La vie en France est tellement sans surprise que je ne saurais décrire toutes les mésaventures passionnantes que nous y vivons.


















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