Des moinesses, des oiseaux, des crocodiles et des biches

Mudu Maha Viharale 
Mercredi 5 décembre 2018

Grosse pluie de mousson toute la nuit. L’eau me dégouline sur la tête et je dois m’avancer vers le pied du lit pour continuer à dormir. Idem dans la chambre de Maria mais elle ce n’est pas sur la tête.
Ce matin on décide de quitter cet hôtel qui n’a rien de satisfaisant. On a une hésitation à partir vers l’ouest pour retrouver le soleil. Pendant le petit dèj que nous prenons dans l’hôtel d’à côté il nous semble que le temps pluvieux se dégage un peu.
L’hôtel a des chambres. Moins cher que le précédent parce que le petit dèj est compris.
On va voir les chambres elles sont très bien alors on reste encore une journée.
On cherche le bureau recommandé par le Lonely Planet pour visiter la réserve de Kumana. C’est fermé. Juste à côté on nous propose de faire la visite cet après-midi, départ 13h. C’est d’accord.
On part vers Pottuvil pour aller voir Mudu Maha Viharale petit temple historique qui a été construit il y a environ 2000 ans.
Un gros effort a été fait pour y accéder et ils ont enrichi les alentours de constructions religieuses contestables. On fait la visite sous la pluie. Maria qui a laissé son Kway à l’hôtel prend le parapluie de secours qui est intégré à la voiture.
Deux bus de pèlerins, un bus de moinesses boudhistes animent le secteur. Ces dernière apportent la lumière qui manque à ce paysage pluvieux.
On revient déjeuner à l’hôtel.
A 13h on part pour la réserve de Kumana. 17 km de route et 14 km de piste dans un état invraisemblable après la mousson. Grâce à elle tout est vert et tout est en eau. Jamais on n’avait la route ainsi car jusqu’à présent nous sommes toujours venus en saison sèche.
La balade dans le parc dure environ 3h30. Une balade magnifique, avec beaucoup d’animaux divers, des troupeaux de biches et de cerfs, des troupeaux de buffalos et des oiseaux cigognes, pélicans, aigle et même sur le retour un hibou géant. Des crocodiles, des éléphants au loin. Les plus proches que nous ayons vus étaient hors de la réserve dans la rizières. Le léopard n’est malheureusement pas venu nous voir passer, ni son compère l’ours d’ailleurs. En plus des animaux, il y a les paysages formés de backwaters envahis par les oiseaux et les autres animaux.
Retour.
Mauvaise surprise l’homme qu’on a payé en partant ne veut pas nous rendre la monnaie. Tout de suite par un discours trop poli, trop intéressé pour savoir si tout c’était bien passé on comprend qu’il pense qu’avec la fatigue on va avoir oublié la monnaie. Ce qui nous est déjà arrivé, mais maintenant nous sommes aguerris et on ne nous la fait plus. Changement de discours la monnaie correspond à une augmentation du prix d’entrée dont il n’avait pas été informé. Il nous sort même des documents le prouvant. Je ne regarde pas les documents je le secoue un peu ce barbu et je lui que je vais de ce pas à la police. Tout s’arrange il nous rend notre argent.
Dommage ça gâte un peu le retour et moi qui disait toujours dans ce pays, les musulmans sont les plus honnêtes. Le barbu vient de me prouver que non.
Véro et Maria font des achats à la boutique « Forcus ». On pose le tout à l’hôtel.
On va manger une pizza au « Pizza Point » en écoutant les Beattles.
Puis on va boire une pression en écoutant du reggae.

Retour à l’hôtel et dodo.
























Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

"Va, cours, vole, et nous venge". Le Cid

Snorkeling et pierres

Robinson