Journée vacances

Mirissa

Vendredi 7 décembre 2018 


Désolé Nicolas, les cinq éléphants d’hier nous ont fait oublié la Saint Nicolas. J’espère que tu nous en voudras pas et que tu viendras quand même nous chercher à Blagnac.
Départ ce matin de notre hôtel de Tissa qui à l’usage n’était quand même pas aussi bien que ça. Coacroachs de 5 cm dans la chambre et dans la salle de bain. Il a fallu vider des sacs d’affaires posés sur le sol pour vérifier qu’aucun ne voulait venir à Toulouse. Maria a géré les siens comme une grande. Le porteur de valise était un peu collant car il ne voulait surtout pas rater son tip.
La route sans problème. Magnifique contournement de Hambantota, une « deux fois deux voies » et idem en direction de l’aéroport où aucun avion ne s’est jamais posé, le tout financé par les Chinois ainsi que le port, sous le règne de Rajapakse. Une dette tellement faramineuse que personne ne sait vraiment comment le Sri Lanka la paiera. Pour faire passer la pilule, le gouvernement donne des terres aux Chinois.
Tangalle.
Matara.
On fait une nouvelle tentative pour aller sur la plage de Polhena qu’on ne connaît pas et où il paraît que l’on nage avec les tortues c’est du moins ce qui est dit sur le blog Tongs et Sri Lanka. On échoue une nouvelle fois à trouver cette plage. C’est sans regret car il paraît que les beach boys qui y sévissent sont assez agressifs.
Mirissa.
Véro avait repéré un hôtel qui avait l’air bien, mais il est de l’autre côté de la route nationale ce qui n’est pas simple pour accéder à la plage ici.
Juste en face côté plage il y a un bel hôtel. Ce n’est pas dans nos moyens, mais on le prend quand même c’est le dernier jour de notre trip. Demain on arrive à la maison à Ambalangoda.
Plage, repas, plage, balade au rocher des perroquets. Véro ne veut pas y monter car il faut traverser un bras de mer, les vagues arrivent de chaque côté du passage et il y a des rochers évidemment.
Maria et moi on y va. Ensuite il faut franchir un passage délicat protégé par un échafaudage de bambous qui bouge dès qu’on s’y accroche.
On a une belle vue sur toute la baie de Mirissa et au loin sur l’océan un tache de lumière s’étale sur l’eau.
Retour et baignade. Certaines vagues sont énormes, bien un mètre au-dessus de ma tête, il faut la prendre avant qu’elle ne se casse sinon c’est le tambour de machine à laver. Mais en tant que pros de l’océan Indien, on sait qu’il ne faut pas flipper et simplement plonger avant que le rouleau ne nous écrase. Par surprise, la vague est coquine, on est obligé de le faire, alors que le pari justement c’est de ressortir avec les cheveux secs. Je trouve que Maria qui ne connaît pas cet océan se débrouille plutôt bien avec ces vagues. Il est vrai qu’en 1992 lorsqu’elle avait 7 ans on lui avait fait faire l’expérience des rouleaux de Tangalle avec ses frères.
Le soleil sur la mer, les nuages noirs sur l’intérieur, un peu de pluie pour le fun et un magnifique arc-en-ciel.
17h douche et repos sur la terrasse de notre bungalow. Il y a des moustiques mais pour l’instant ils ne sont pas voraces. Ils ont leurs horaires et ne font pas n’importe quoi.
La musique d’ambiance reggae, sinon il n’y a pas de vacances. On commence à réaliser qu’elle risque de durer tard ce soir.
Balade sur la plage.
Bière sur la plage.
Dîner sur la plage.












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